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VILLAGE MARIE DOMINIQUE KOUMASSI 

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Les saints de la famille salésienne

 
 
SAINTE MARIE-DOMINIQUE 
 
Cofondatrice de l'Institut des Filles de Marie Auxiliatrice 
Marie Dominique naît en 1837 à Mornèse . Dans sa famille, elle est formée à une piété solide, au travail inlassable, ainsi qu'au sens pratique remarquable et à la profondeur de Jugement dont elle fera preuve plus tard comme supérieure. Elle s'inscrit à quinze ans dans l'association des Filles de Marie immaculée et s'initie à l'apostolat en faveur des filles de son village. 
Le typhus qu'elle contracte à 23 ans a sur elle un profond retentissement spirituel: I'expérience de la fragilité physique approfondit son abandon à Dieu, et la pousse à ouvrir un atelier de couture pour enseigner aux jeunes filles le travail, la prière et l'amour de Dieu. Grâce à sa participation intense aux sacrements et sous la conduite éclairée du Père Pestarino, elle fait de grands progrès dans la vie spirituelle. 
En 1872, Don Bosco la choisit pour commencer l'Institut des Filles de Marie Auxiliatrice. Comme supérieure, elle fait preuve d'une capacité remarquable à former à la vie spirituelle; elle a le charisme de la gaieté sereine ; elle rayonne la joie et entraîne d'autres jeunes filles à se consacrer à l'éducation de la femme. 
Elle a laissé à ses Filles une tradition d'éducation tout imprégnée de valeurs évangéliques: la recherche de Dieu connu par une catéchèse éclairée et un amour ardent, le sens de la responsabilité dans le travail, la sincérité et l'humilité, I'austérité de la vie et le don de soi dans la joie. Elle mourut à Nice Montferrat le 14 mai 1881. Pie XI la béatifia en 1938, et Pie XII la canonisa le 24 juin 1951. 
 
 
 
QUI EST DON BOSCO? 
 
Saint Jean Bosco, plus connu sous le nom de Don Bosco, est un prêtre italien né en 1815 et mort en 1888 à Turin. Il consacra sa vie aux jeunes, mettant au point une pédagogie et une spiritualité inspirées de saint François de Sales. C’est pourquoi la congrégation qu’il a fondée s’appelle les Salésiens et ceux et celles qui vivent de sa spiritualité la Famille Salésienne.  
Ainsi le rêve d’un enfant a pris corps dans l’histoire. Mais ce rêve est toujours en voie de se réaliser. Il avait dit : " Je fais le brouillon; mes salésiens feront la bonne copie ".Et l’intuition de Don Bosco reste un appel.  
Le Prêtre des jeunes  
Jean Bosco est un prêtre né pour les jeunes. Pour eux, il a fait surgir de terre une multitude d'oeuvres attrayantes. Il fut un ouvrier infatigable qui rêvait grand et voyait loin! Ses "songes" lui ont suggéré peu à peu un plan à réaliser. Prends le temps de le connaître et d'entrer dans son rêve!  
Songe d'avenir  
Le songe de ses neuf ans sera sans doute le fil conducteur de toute sa vie; en voici l'essentiel : Jean se trouve au milieu d’une troupe de garçons en train de se battre. Un homme magnifiquement vêtu apparaît : " Ce n'est pas avec des coups, mais par la douceur et la charité que tu en feras tes amis". Puis, une belle Dame survient : " Voilà ton champ d’action! C’est au milieu de ces jeunes que nous t’envoyons. Tu comprendras… plus tard! "  
Le songe se concrétise 
Le songe se concrétise Qui est cette troupe de garçons? Illettrés pour la plupart, chômeurs, déracinés, abandonnés. C'est pour eux que Jean Bosco, une fois ordonné prêtre, se fait instituteur. Il organise des cours du soir. Il publie, d'une plume alerte, plus de cent ouvrages. Pour tous, il veut le savoir, un toit, du pain et un métier. Il met sur pied des centres de jeunes (des oratoires ou patronages). Ces endroits deviennent rapidement des lieux privilégiés pour se retrouver et s'amuser entre amis. Don Bosco est aussi un artisan habile, débrouillard et rempli d'initiatives. Pour payer ses propres études, il a fait presque tous les métiers. Des ateliers s'ouvrent : demain ce seront des écoles professionnelles et techniques en pleine expansion. Il veut des jeunes debout.  
Jeu et joie 
Avec le travail, Jean Bosco veut le jeu, partout, pour la fête, pour la joie! Encore gamin, il danse sur sa corde au milieu de camarades étonnés! Plus tard, c’est toujours lui, tout souriant, qui anime la récréation, participe à la fanfare, à la chorale et fait des tours de passe-passe devant une salle en délire. Marcheur infatigable, il est là, seul en tête avec trois cents détenus d’une prison de Turin pour une balade d’un jour. C’est lui qui entraîne toute sa bande pour des randonnées, excursions et promenades d’automne inoubliables!  
Le jeu permet la vraie rencontre éducative. Le jeu diffuse la joie. " Servir Dieu dans la joie ", le premier slogan de l’œuvre de Don Bosco. Un message qu’il ne faut pas oublier... C’est avec simplicité que Don Bosco dialogue avec ses jeunes et leur ouvre les trésors de sa foi en Jésus et Marie. Il multiplie retraites, sermons, conférences et temps forts. Toute sa vie, il a enthousiasmé...  
Meneur d'hommes  
Cet éducateur est aussi un rassembleur. Il a formé pour fonder. C'est peut-être là son génie. Très tôt, Jean Bosco révèle ses dons de meneur d'hommes. À 17 ans, jeune collégien, il lance la "Joyeuse Union", sorte de club de loisirs : " J’étais le chef incontesté d’une petite armée. Je n’avais qu’à fixer quelqu’un dans les yeux et j’y lisais toutes ses intentions ".  
En 1841, dès son arrivée à Turin, il s’organise rapidement pour mener à bien ses projets. Des centaines, des milliers de garçons pauvres et abandonnés sont livrés à eux-mêmes. Des éducateurs bénévoles viennent prêter main forte : pères de familles, prêtres, les " coopérateurs " de la première heure.  
Maman Marguerite elle-même, la mère de Jean. Mais comment assurer l’avenir? Où trouver le matériau pour construire? " Sur place " murmure la Dame du songe. Sur place, il va chercher. Il va étudier les caractères de ses jeunes : des petits paysans, des étudiants, des ouvriers. Des garçons généreux. " Plus tard, tu comprendras " avait dit le songe. Alors, un coup d’audace! D’un noyau de jeunes, il va faire naître une congrégation. " Les agneaux deviennent bergers ".  
Le 26 janvier 1854, cinq volontaires prennent le nom de Salésiens (de saint François de Sales, modèle de douceur et de charité). Cinq ans plus tard, en 1859 sa congrégation, - Les Salésiens de Don Bosco, est officiellement fondée. Don Bosco invente même un nouveau type "d’ouvrier ", le coadjuteur, un religieux laïc " en manches de chemise ", pour prendre la tête des ateliers. En 1875, le premier départ missionnaire aura lieu pour l’Amérique du Sud.  
Avec Marie-Dominique  
En 1856, à Mornèse - une centaine de kilomètres de Turin - quelques jeunes filles s’engagent auprès des jeunes avec la même ardeur apostolique que Don Bosco. A 27 ans, Marie-Dominique rencontre Don Bosco pour la première fois et elle est conquise par sa spiritualité et son apostolat. En 1872, elle accepte, avec 27 compagnes, de devenir religieuse dans la communauté féminine que Don Bosco fonde. Elles prennent le nom de Filles de Marie Auxiliatrice car elles ont comme mission de venir " en aide " aux jeunes, et tout particulièrement les plus pauvres.  
L’accueil chaleureux de ces Sœurs et leur joyeuse créativité encourage de nombreuses jeunes filles à suivre l’appel du Seigneur. Elles deviennent vite le " versant féminin du charisme salésien ". On les surnomme les Sœurs Salésiennes. Elles sont donc une autre fondation de Don Bosco. Finalement, en 1876, est établie l’association des Coopérateurs Salésiens, la branche laïque de la famille salésienne. Des amis très chers au cœur de Don Bosco. Des " ouvriers " précieux, " au service de l’Église, avec les religieux Salésiens, pour le salut de la jeunesse pauvre et abandonnée ".  
 
 
BIENHEUREUSE LAURA VICUNA 
 
 
 
Adolescente 
Laure Carmen Vicuna naît à Santiago du Chili en 1891. Après la mort inopinée du père, la maman se réfugie avec ses deux filles en Argentine. En 1900 Laure est accueillie au collège des Filles de Marie Auxiliatrice; I'année suivante, elle fait sa première communion et, comme saint Dominique Savio, elle prend la résolution d'aimer Dieu de toutes ses forces, de se mortifier et de mourir plut™t que de pécher; de faire connaître Jésus et de réparer les offenses qu'on lui fait. 
Elle comprend un jour que sa mère vit en situation de péché. Elle s'offre alors à Dieu pour sa conversion; elle intensifie son ascèse et, avec l'accord de son confesseur, elle fait le vœu de suivre les conseils évangéliques. Epuisée par les sacrifices et la maladie, elle fait, au cours de sa dernière nuit, la confidence suivante à sa mère: "Maman, je meurs ! Je l'ai demandé depuis tout un temps à Jésus et je lui ai offert ma vie pour toi, pour obtenir que tu reviennes à Dieu ... Maman, avant de mourir, n'aurai-je pas la joie de voir ton repentir ?" C'est avec cette joie qu'elle meurt le soir du 22 janvier 1904. Son corps repose dans la chapelle des Filles de Marie Auxiliatrice à Bahia Blanca (Argentine). 
Laure, poème de candeur, d'amour filial et de sacrifice, a été béatifiée par Jean-Paul II le 3 septembre 1988 sur la Colline des béatitudes des jeunes, près de Castelnuovo Don Bosco (Asti). 
 
 
BIENHEUREUSE MARIA ROMERO MENESES 
 
María Romero Meneses est née à Granada de Nicaragua le 13 janvier 1902, dans une famille aisée. Elle trouva en dom Bosco, qu'elle découvrit au collège des Filles de Marie Auxiliatrice, l'incarnation de ses idéaux spirituels.  
 
En 1923, elle devint Fille de Marie Auxiliatrice, et mena une activité apostolique inlassable. Envoyée au Costa Rica en 1931, elle envoya ses jeunes élèves comme "missionnaires" dans les villages pauvres autour de la capitale. Elle conquit ces populations par son zèle charitable et son audace. Elle obtint d'abord des visites médicales gratuites et la collaboration des entrepreneurs pour la formation professionnelle des jeunes filles.  
 
Rapidement, elle fonda un dispensaire pour les familles les plus pauvres, des salles annexes étant consacrées au catéchisme et à l'alphabétisation. Une chapelle, un jardin et une véranda complétaient ce lieu d'accueil et d'assistance.  
 
Confiante dans la Providence, elle s'occupa également des familles sans logement. Elle fit construire de véritables petites maisons dotées d'un jardin, pour redonner confiance et dignité aux plus malheureux, les ciudadelas de María Auxiliadora, une oeuvre qui se poursuit aujourd'hui grâce à l'Association laïque de Asayne (Asociación Ayuda a los Necesitados).  
 
Elle eut enfin une intense activité de conseillère spirituelle qu'elle partageait avec une intense vie mystique. Celle-ci fut la source de la force et de l'efficacité de son apostolat, inspiré par Jésus et Marie, "son Roi" et "sa Reine".  
Son premier jour de repos fut celui du repos éternel, le 7 juillet 1977.  
 
BIENHEUREUSE EUSEBIA PALOMINO YENES 
 
Nom: PALOMINO YENES 
Prénom: Eusebia 
Nom de religion: Eusebia 
Pays: Espagne 
Naissance: 15.12.1899 à Cantalpino (Salamanque) 
Mort: 10.02.1935 à Valverde del Camino (Huelva) (dans la nuit du 9 au 10). 
Etat: Religieuse 
Note: Entre en 1924 chez les Filles de Marie Auxiliatrice (Salésiennes) à Salamanque. Est envoyée à Valverde del Camino. 
Béatification: 25.04.2004 à Rome par Jean Paul II 
Canonisation:  
Fête: 9 février 
Réf. dans l’Osservatore Romano: 2004 n.17 p.1-3 
Réf. dans la Documentation Catholique: 2004 n.11 p.501-503 
Notice 
Eusebia (Eusèbie) Palomino Yenes, cette ‘perle de l’Église espagnole’, naît en 1899 à Cantalpino dans la Province de Salamanque, en Espagne. Sa famille est très pauvre, mais Eusebia connaît une enfance heureuse, car, avec ses sœurs, elle est éduquée par ses parents dans la piété et la charité. Vu sa maturité spirituelle, elle peut faire sa première communion dès l’âge de 9 ans et cela la marque profondément. Toute sa vie désormais, elle s’attachera au “prisonnier d’amour” présent dans le Saint-Sacrement. Mais, de bonne heure aussi, elle doit se livrer à un travail fatigant. On l’emploie comme ‘bonne’. Elle travaille d’abord à la campagne, puis à douze ans, elle part avec sa grande sœur chez les Salésiennes de Salamanque pour se mettre à leur service dans le travail auprès des enfants. En 1924, elle peut réaliser son secret désir de se consacrer au Seigneur chez les mêmes Sœurs salésiennes (appelées aussi : “Filles de Marie Auxiliatrice”) et entre au noviciat. 
Après ses vœux elle est envoyée dans la maison de Valverde del Camino (Huelva), petite ville à l’extrême sud-ouest de l’Espagne. Elle y travaille comme cuisinière et rend d’autres services dans la communauté. Dans le patronage qui en dépend, les petites filles sont rapidement captivées par la foi simple, l’humilité et la joie de sœur Eusebia, laquelle emploie tous ses moments libres à leur faire le catéchisme. En bonne disciple de don Bosco dont la maxime était : ‘Da mihi animas, caetera tolle’ (donne-moi les âmes et garde tout le reste), elle pense que “ l’important est d’aimer et de servir ; le reste ne compte pas ”. Elle a une grande dévotion aux Plaies du Seigneur et la propage dans ses lettres ; son but est d’obtenir miséricorde et pardon pour les pécheurs. En 1930, elle a des visions prémonitoires à la veille des événements sanglants de la guerre civile (1931). En 1932, elle tombe malade. Elle meurt en 1935, dans la nuit du 9 au 10 février.  
Lors de sa béatification, Jean-Paul II dit : « Sœur Eusebia Palomino Yenes trace un chemin de sainteté fascinant et exigeant pour nous tous et en particulier pour les jeunes de notre époque ». 
 
 
 
CEFERINO NAMUNCURA 
 
CEFERINO: SON ENFANCE  
A CHIMPAY  
 
Ceferino, fils du chef de la tribu, Manuel Namuncura et de Rosario Burgos. 
Il passe son enfance à Chimpay. 
Ceferino était le sixième des douze enfants de Manuel.  
Ceferino a une intelligence ouverte et un cœur habité des nobles sentiments. Dès son bas âge il comprend la situation de pauvreté et de souffrance de sa famille et de son ethnie. Son propre frère raconte : « Il avait seulement six ans. Le matin, il se levait le premier pour chercher du bois sec afin de le vendre et rapporter quelques pièces d’argent à notre mère. Ceferino collabore et participe aux activités champêtres. Habile et doué pour les activités manuelles, Ceferino était toujours occupé en faisant quelque chose de bon. A l’âge d’once ans, il demande à son père de l’envoyer à Buenos Aires pour étudier et devenir ainsi utile à son ethnie. 
Elève de l’école salésienne, loin de son village, n’a jamais oublié ses parents. Ses lettres manifestaient l’affection, le respect et la reconnaissance envers eux. Les nouvelles de sa famille étaient pour lui une grande joie et il accueillait avec respect les conseils de son père. 
 
 
Ceferino, 
Bénit nos familles et enseigne-nous à être serviables, à promouvoir tout ce qui est bon et qui fait grandir l’unité. 
 
 
CEFERINO 
PONT ENTRE DEUX CULTURES 
 
Partir vers la culture “huinca” c’est à dire vers la culture des blancs, a signifié pour lui, un changement d’alimentation, de la manière de s’habiller, apprendre une autre langue, s’adapter au rythme de la discipline scolaire. Mais il voulait apprendre pour être utile à son ethnie. Jamais il a eu honte de sa condition de mapuche. Au contraire, il était fier de raconter des aventures de son ethnie, de danser les rythmes traditionnels, de prier en sa propre langue. Il se prêtait facilement pour apprendre à ses camarades l’art de monter au cheval, tirer avec l’arc et les flèches. 
Avec humilité et courage, Ceferino s’ouvre à une autre culture sans perdre la sienne. 
Voici Quatre valeurs de la culture mapuche: 
Amour pour la terre, respecter ses cycles, la soigner, éviter tout ce que la détruit et ne pas abuser impunément d’elle.  
Sens communautaire, sens d’appartenance à un groupe social, avec une consciente de devoirs et de droits. Sentir intérêt et amour pour sa propre culture. 
Endurance et courage FACE aux difficultés afin de dépasser les obstacles. 
Profond sens religieux, parce que la vie vient de Dieu, parle de Lui et à Lui retourne. 
 
Ceferino,  
Véritable fils des “mapuches” et excellent chrétien, enseigne-nous à aimer notre culture et à être des bons chrétiens. 
 
CEFERINO, UN SANT  
A LA POTEE DE NOUS TOUS 
 
Pour devenir saints, il n’y a pas d’âge, ni condition sociale ni nationalité. Nous sommes tous appelés à la sainteté, c'est-à-dire, à vivre l’évangile dans notre vie. Comme Dominique Savio et Laura Vicuña Ceferino a pratiqué les valeurs évangéliques en vivant d’une manière extraordinaire, en famille et à l’école, avec ses voisins et ses camarades, sa vie ordinaire. Il n’épargnait pas des efforts pour étudier. Ceferino était serviable, joyeux et bon camarade, leader dans les jeux tout en partageant le succès avec les autres. 
Et devant la souffrance, comment a-t-il réagit? 
Il a supporté les moqueries de mauvais goût. Avec humilité et douceur il a dépassé les gestes d’orgueil et de mépris de certains compagnons de cours, sans se laisser vaincre par un complexe d’infériorité.  
Pendant la maladie il a été obéissant aux médecins et aux missionnaires. Il continuait à sourire et à rendre service aux autres selon ses possibilités. 
Ceferino unissait ses souffrances à celles de Jésus et il pratiquait ce qu’il apprenait à la catéchèse. Il priait avec dévotion et simplicité en langue mapuche et en espagnol. Ceferino souriait toujours. 
 
Ceferino, jeune joyeux et courageux dans les moments difficiles, serviable et ami de tes camaradas, bénit les jeunes qui veulent vivre avec joie, l’Evangile. 
CARTE D’IDENTITE 
 
Nom: Namuncurà 
Prénom: Ceferino 
Date de naissance: 26 Août 1886 
Lieu: Chimpay, Province de Río Negro 
Nationalité: Argentine 
Ses parents: 
Manuel Namuncurà y Rosario Burgos. 
Date de baptême: 24 décembre 1888. 
Date de sa première Communion: 
8 septembre 1898 
 
Etudes: En 1897 rentre à l’école salésienne Pie IX, Almagro, Buenos Aires. 
1904: Monseigneur Juan Cagliero l’amène à Rome.  
1905: Ceferino meurt à Rome, le mai 1905à l’âge de 18 ans. 
 
Son grand désir: étudier et devenir prêtre pour être utile à son ethnie et leur annoncer l’Evangile. 
L’Eglise reconnaît l’héroïcité de ses versus vécues dans sa vie quotidienne et nous le présente comme un exemple: 
1924: Ses dépouilles mortelles sont rapatriées et les gens viennent le vénérer pour lui demander des grâces 
1972: Le Pape Paul VI le déclare Vénérable. 
2007: Le Pape Benoît XVI signe de décret qui reconnaît le miracle de la guérison d’une jeune femme malade d’un cancer. 
11 novembre 2007: Ceferino est béatifié à Chimpay, Río Negro. 
 
PRIERE 
 
Ceferino, tu es né et tu as grandi dans une culture qui ne connaissait pas Jésus et son Evangile. Mais toi et ta famille étaient ouverts à tout ce qui est bon, et vous avez accueillie la Bonne Nouvelle. Nous te remercions pour ton témoignage de foi profonde, de joie et d’enthousiasme missionnaire. 
 
Nous te prions pour tant de jeunes et d’enfants qui ne connaissent pas Jésus, et aussi pour les catéchumènes et les catéchistes qui annoncent l’Evangile. 
 
Tu as été pauvre et tu as souffert la maladie. Regarde nos familles, surtout celles qui souffrent le manque d’union, de pain et d’éducation. Nous te confions aussi les malades qui nous sont proches. 
 
Tu es un précieux fruit du Système Educatif de Don Bosco. Regarde aujourd’hui tant de jeunes et d’enfants qui fréquentent nos Centres et nos écoles. Que la joie, le travail, la prière et l’étude soient pour nous, le chemin de la sainteté. 
 
Amen. 
 
 
 

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Modifié en dernier lieu le 31.03.2008
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