Un seul homme nous a ouvert jadis les portes de la mort ;
aujourd'hui, un seul homme nous ramène à la vie. Hier, nous avons perdu la
vie à cause de la mort ; mais aujourd'hui la Vie a détruit la mort. Hier,
la honte nous faisait nous cacher sous le figuier ; aujourd'hui, la gloire
nous attire vers l’arbre de vie. Hier, la désobéissance nous avait chassés
du Paradis ; aujourd'hui, notre foi nous y fait entrer. De nouveau, le
fruit de la vie nous est offert afin que nous en jouissions autant que nous
le voulons. De nouveau la source du Paradis dont l'eau nous irrigue par les
quatre fleuves des évangiles (cf Gn 2,10), vient rafraîchir la face entière
de l'Église…
Le Christ est ressuscité des morts. Par sa mort, Il a vaincu la mort. Le ciel est ouvert. Aux morts Il a donné la vie. L’Agneau a racheté les brebis ; la mort et la vie se sont livré combat : l’auteur de la vie meurt, puis il vit et règne : Christus vincit, Christus regnat, Christus imperat !
Puissions-nous être pour tous nos frères les signes vivants de l’espérance en notre résurrection future,