Le culte rendu à la Sainte Vierge sous le titre de Marie Auxiliatrice, Maria Auxilium Christianorum, remonte fort loin. Mais ce fut, surtout après la bataille de Lépante, en 1571, qu'il reçut, en quelque sorte, sa manifestation officielle.
La flotte chrétienne mit en déroute la flotte turque au cri de : Vive Marie, et le Pape Pie V, qui avait connu, par révélation, cette insigne victoire avant l'arrivée d'aucun messager, ordonna que dans la litanie Lorétienne serait désormais inscrite l'invocation : Maria Auxilium Christianorum, ora pro nobis.
Un siècle plus tard, en 1683, deux cent mille Turcs vinrent mettre le siège devant Vienne. Le prince Charles de Lorraine n'avait que trente mille hommes à opposer à cette formidable invasion. Ce fut un Pape, Innocent XI, qui sauva pour ainsi dire la Chrétienté, en ordonnant des prières publiques et en appelant les princes chrétiens au secours de la ville assiégée.
Un seul d'entre eux répondit à l'appel : Jean Sobieski, de glorieuse mémoire. Avec une poignée d'hommes il pénétra dans Vienne, devenue un monceau de ruines. Le 12 septembre, il alla, avec le prince Charles, assister à la sainte Messe, qu'il voulut servir lui-même, les bras en croix ; puis il s'écria : « Avec la protection de la Sainte Vierge, marchons avec confiance vers nos ennemis, et nous aurons la victoire. »
En effet, après un court combat, les Turcs se retirèrent en désordre de l'autre côté du Danube, abandonnant un butin immense. Toute la Chrétienté fut unanime à attribuer à la protection de la Sainte Vierge une aussi étonnante victoire, qui délivrait non seulement l'Autriche, mais encore l'Europe, de l'invasion des Turcs ; et, à cette occasion, fut érigée, à Munich en Bavière, la première confrérie en l'honneur de Marie Auxiliatrice.
Pie V avait introduit dans les litanies l'invocation de Maria Auxilium Christianorum ; ce fut Pie VII qui institua sa fête au 24 mai.
Transporté à Fontainebleau par Napoléon Ier, il fit la promesse d'honorer Marie sous le nom d'Aide des chrétiens, dès qu'il lui serait accordé de reprendre possession de sa ville papale.
Sa rentrée triomphale à Rome ayant eu lieu le 24 mai 1814, il fixa au 24 mai la fête de Marie Auxiliatrice.
En 1817, l'église Santa Maria in Monticelli, à Rome, reçut un tableau représentant la Sainte Vierge sous le nom de Maria Auxilium Christianorum. Des indulgences nombreuses furent accordées aux associations et confréries qui s'élevèrent en son honneur. Les fidèles affluèrent et des grâces signalées furent obtenues.
La ville de Turin n'était pas restée en arrière de cette dévotion.
Pour étendre cette dévotion à Marie-Auxiliatrice, si populaire à Turin, Don Bosco résolut d'élever, en son honneur, une belle église au Valdocco.
L’AUXILIATRICE CHOIX MARIAL DEFINITIF DE DON BOSCO
DB a plusieurs raisons pour ce choix :
Il aperçoit des difficultés dans l’Eglise,des problèmes entre foi et politique, la chute des Etats pontificaux, la situation difficile du Pape et de certains évêques, l’urgence pour un nouveau type de pastorale et un nouveau rapport entre la hiérarchie et les laïcs, la propagation d’idéologies de masse.
Dans un contexte troublé par plusieurs problèmes, difficultés dans la société, DB dit: « la Madone veut que nous l’honorions sous le titre d’Auxilium Christianorum. Les temps sont tellement tristes que nous avons vraiment besoin que la Vierge nous aide à conserver et à défendre la foi chrétienne. »
La dévotion à Marie Auxiliatrice est la dévotion pour les temps difficiles.
La lecture de sa propre vie, DB constate la présence de Marie dans sa vie et dans sa vocation.
La construction de la basilique, DB commence les travaux, bien qu’il n’ait pas d’argent. En trois ans seulement, la basilique est érigée, ce qui relève du miracle.
Don Bosco découvre progressivement que la bergère de son enfance, L’Immaculée de sa jeunesse et de ses débuts, était déjà, l’Auxiliatrice de l’Eglise universelle.
Présentation du tableau fait par DB
COMMENT DEVONS-NOUS ÊTRE AUXILIATRICE DANS NOTRE CADRE DE VIE?
Nous avons une consoeur bienheureuse qui a vraiment expérimenté la présence de Marie dans sa vie et tout ce qu’elle lui demandait était exaucé. Il s’agit de la Bienheureuse Maria Roméro Meneses salésienne de don Bosco. Elle a été auxiliatrice au milieu des gens pauvres, misérables. Son but était d’annoncer Jésus et de faire aimer Marie Auxiliatrice.
Elle a formé les petites missionnaires de Marie dans le collège où elle travaillait pour aller au quartier deux à deux quelques fois dans la semaine secourir les malades, les personnes âgées et les pauvres. Ces petites missionnaires se donnaient aussi pour la catéchèse, et la prière du chapelet. Elles donnaient leur temps libre pour être auxiliatrices parmi les autres.
Regardons-nous un peu jeunes gens et jeunes filles d'aujourd'hui. Nous sommes appelé aujourd’hui à être auxiliatrice pour les autres jeunes. C’est une urgence de faire connaître notre mère, de la faire aimer afin qu’elle soit vraiment honorée. Le pape Jean Paul II a lancé un appel aux jeunes du monde « Jeunes soyez apôtre des jeunes ». C’est vous qui pouvez aider les autres jeunes de la paroisse et même notre quartier à changer par des actions concrètes. Notre monde n’a plus besoin de beaucoup de paroles mais d’actions concrètes qu’on puisse voir. La pureté, La charité, l’entraide, La fréquentation des sacrements : Confession et Eucharistie, la visite aux malades et même aux membres de nos CEB…
Notre apostolat s’arrête t-il à chanter seulement ?
Que pouvons-nous faire de plus pour ressembler davantage à notre sainte Mère ?
Quelle expérience ai-je déjà vécu avec elle ?
Que vais-je faire dorénavant ?
